Reflexions
I - INTRODUCTION :
• Le Maroc est un pays particulièrement exposé aux périls naturels, multiples est variés, susceptibles de provoquer la destruction d’un grand nombre de biens et de se traduire par des montants très élevés de dommages.
• Les récentes inondations du mois de Novembre 2002 en fournit un exemple marquant .Selon les estimations disponibles à ce jour, il y’a eu 63 morts, 26 personnes disparues, 17 blessés ainsi que plusieurs centaines de familles en détresse. En matière des dommages,il convient de signaler l’effondrement de 24 habitations, 1334 logements fissurés, 373 maisons inondées et 14 000 hectares de terres agricoles, 17 unités industrielles à Berrechid et 24 autres à Mohammedia endommagés.Un bilan lourd de conséquences tant pour la population sinistrée que pour l’Etat • Au-delà de ces événements récents, la mémoire collective garde le souvenir de périls importants pouvant se reproduire. Il s’agit notamment : - des inondations de décembre 1996 souvenues dans 22 provinces du pays et celles de décembre 2OO1 dans les régions de Settat et d’Essaouira. - Du tremblement de terre survenu en 1960 à Agadir évalué à 120 000 000US Dollars.
• Face à cette situation, d’importants efforts de secours , de solidarité et de soutien financier ont été déployés par les Pouvoirs publics,les ONG et la communauté internationale pour venir au secours des populations sinistrées et de porter aide et assistance aux familles de victimes. Néanmoins, ces efforts restent limités dans le temps et l’espace au regard des pertes réelles subies par les populations et sont en tout état de cause tributaires de la conjoncture budgétaire.
• En réponse à ces risques, la plupart des pays de part le monde, ont instauré des mécanismes d’assurances des catastrophes naturelles dont leur but essentiel est de