redaction
Il était une fois un chevalier qui s’appelait Beaudoin .Il se promenait dans la forêt .Un jour Beaudoin rencontra un autre chevalier. Après avoir eu une discussion, Beaudoin demanda au chevalier :
« Comment t’appelles- tu ?
Celui-ci répondit :
_ Je ne te dirai mon nom que si tu acceptes de me combattre.
_ Mais tu es fou ! » répliqua Beaudoin.
J’avais pris la route très tôt ce matin, car je voulais rencontrer Dame Gayette pour la remercier de son beau geste, en effet elle n’avait pas hésité à m’offrir le merveilleux faucon qu’elle venait tout juste de recevoir.
Après avoir traversé la forêt, je me retrouvais en rase campagne, et je pouvais découvrir à l’horizon la masse imposante du château de Souilhe. Les hautes tours et le donjon se découpaient dans le ciel sans nuages tandis que les premiers rayons de soleil éclairaient les créneaux et les remparts aux épaisses murailles.
Lorsque j’arrivai devant la forteresse, le pont levis était abaissé et la herse relevée pour laisser entrer des charretiers avec leur cargaison de foin et de céréales, je traversai sous le regard perçant des deux gardes plantés de chaque côté du passage en regardant l’eau verdâtre au fond des douves, et je pénétrai dans la basse cour où régnait un bruyant remue-ménage. Autour de moi, les poules et les porcs baladaient librement, des paysans discutaient entre eux et les valets s’interpellaient, les aboiements des chiens dans le chenil s’intensifiaient. Dans un coin, se dressait un puits en pierres sèches où des femmes attendaient leur tour, la cruche à la main. Tout près, un abreuvoir destiné au bétail et aux chevaux, et contre le mur de la chapelle, un petit jardin bien entretenu abritait quelques arbres fruitiers et un banc de bois.
Je me dirigeai tout droit vers le donjon, et je demandai aux soldats en armure étincelante qui montaient la garde devant la lourde porte cloutée, de me conduire à leur maîtresse. Après quelques explications, ils me firent entrer