Rectus abdominis grenouille
Mise en évidence et caractérisation d’un effet curarisant sur un organe isolé :
Le muscle RECTUS ABDOMINIS de la grenouille.
Objectifs: Ce TP a pour objectifs de nous montrer le mode d’action des curarisants, et de nous permettre de faire la différence entre un curarisant acéthylcholinocompétitif et acétylcholinomimétique, puis entre la plaque motrice et la jontion neuro-effectrice parasympathique.
Tableaux de résultats Substance injectée | Volume injecté | Voltage initial | Voltage final | Variation de voltage | Variation d’amplitude | Acétylcholine | 0.7 ml | 0.06 V | 0.25 V | 0.19 V | 9.7 cm | D-tubocurarine et acétylcholine | 0.85 ml et 0.7 ml acétylcholine | 0.05 V | 0.14 V | 0.09 V | 2.3 cm | Succinylcholine | 1 ml | 0.00 V | 0.19 V | 0.19 V | 7.7 cm | Acétylcholine | 0.7 ml | 0.19 V | 0.21 V | 0.02 V | 1.8 cm | Atropine et acétylcholine | 0.85 ml atropine et 0.7 ml Ach | 0.16 V | 0.19 V | 0.03 V | 0.8 cm |
Présentation des tracés : (en annexe)
Tracé n°1 : Après l’ajout de 0.7 ml d’acétylcholine (0.1 mg/ml), nous observons une contraction musculaire (augmentation du voltage). En effet, l’acétylcholine, en provoquant une contraction du rectus abdominis de la grenouille, un muscle strié, agit sur les récepteurs nicotiniques N2 qui sont localisés sur la plaque motrice de ce type de muscle.
Tracé n°2 : Un volume de 0.85 ml de D-tubocurarine (10-3 mg/ml) est ajouté dans la cuve, et une augmentation du voltage est observé, ceci est dû a un artefact car, la D-tubocurarine appartient à la famille des curares. Ensuite, l’ajout d’acétylcholine (0.85 ml à 0.1mg/l) entraine une légère contraction (0.12 V à 0.14 V). Ainsi, la D-tubocurarine entre en compétition avec l’acétylcholine au niveau des récepteurs N2, donc il y a une inhibition compétitive de l’acétylcholine.
Tracé n°3 : 0.85 ml de succinylcholine (10-2 mg/ml) sont ajoutés dans la cuve, et une importante contraction musculaire est observée. En effet, la