recap hydrocraquage
Fiche synthétique
OBJECTIF :
Conversion des coupes lourdes (principalement distillats sous vide, VGO) en coupes légères et intermédiaires de haute qualité (essences, kérosène et gazole).
POUR RESUMER :
Charges : produits lourds entre 20 et 50 atomes de carbone (380-550°C) sans métaux lourds
(principalement du distillat sous vide et éventuellement du LCO/HCO (in USA), distillat de viscoréduction ou de coker, huile désasphaltée et extraits de la chaine huile).
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Rendements flexibles en fonction de la technologie choisie: environ 5% de gaz et GPL, 20% d’essence,
35% de kérosène, 35% de gazole et 5% de bleed (ou purge, max. 30%). En Europe, maximisation de la production de kérosène et gazole.
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Produits purs (pas de S, N, oléfines et métaux) grâce à l’hydrogène, très bon Indice de Cétane du gazole voisin de 60, essence lourde dont il faut améliorer l’Indice d’Octane par réformage catalytique.
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Grosse consommation d’hydrogène, entre 2 et 3 % masse/charge : nécessité de disposer d’une production d’hydrogène dédiée à cette unité (SMR ou Pox).
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Deux types de catalyseurs chargés en lit fixe dans les réacteurs: catalyseur d’hydrogénation/deshydrogénation (NiMo ou NiW sur alumine) + catalyseur de craquage/Isomérisation
(zéolithe + silice alumine amorphe en proportions différentes selon la sélectivité de craquage voulue).
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Teneurs en azote dans la charge et en sortie de prétraitement (percée d’azote) à gérer pour équilibrer les durées de cycle respectives des catalyseurs de prétraitement et de craquage.
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Injection d’eau en continu (5% de la charge fraiche) pour limiter les dépôts de sels d’ammonium et ainsi les risques de corrosion aqueuse.
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Suivant la pression, on distingue vers 100/120 bar les « Mild hydrocraker » et au delà de 150 bar les « vrais» hydrocraqueurs.
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Investissement élevé à cause de la forte pression. La marge dépend essentiellement du différentiel entre le fuel lourd et le gazole.
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Les principaux bailleurs de licence