Rapport de stage dans un réseau de gérontologie
Trouver un stage dans le cadre du Master de psychologie, entant que stagiaire psychologue n’est pas une chose toujours très simple ; le nombre d’étudiants étant conséquent les places de stagiaire sont chères. Pouvoir mettre en lien le lieu de stage et son travail de recherche semble être indispensable et pourtant si difficile. Pour ma part, j’avais le sentiment que d’avoir 38 ans était à la fois un atout et un désavantage ; un atout, car j’ai acquis une maturité liée aux expériences de la vie , mais en même temps avoir 38 ans et être stagiaire face à des professionnels de mon âge m’inquiétaient. J’avais le sentiment que leurs attentes allaient être plus importantes, j’avais peur de n’être pas à la hauteur, de n’être pas compétente.
On entend beaucoup d’étudiants raconter leur difficulté, voire même leur souffrance durant leur stage. Ils sont parfois seuls à arpenter les couloirs des institutions, des hôpitaux ; en manque d’étayage, ils se sentent parfois lâchés, livrés à eux mêmes, au sein d’une institution souvent en souffrance. Le personnel soignant peut être parfois agressif face au stagiaire mal accepté, en difficulté pour trouver sa place .
Etre stagiaire psychologue est à la fois très excitant et très angoissant, indispensable pour comprendre ce qu’est réellement la pratique de la psychologie, nécessaire pour ressentir la pathologie et l’articuler à la théorie.
Pour ma part, dès le début de mon cursus universitaire, mon d’intérêt s’est orienté vers les bébés et les personnes âgées, pour le début et la fin de la vie, C’est pourquoi j’ai dirigé ma recherche de stage dans cette direction, avec comme aboutissement un stage en gérontologie clinique. De plus j’avais vraiment envie de trouver un stage avec un psychologue comme référent, je voulais un stage, un accompagnement cadré et étayant ; certainement pour me rassurer, pour contenir mes angoisses. J’avais une parente qui travaillait dans un accueil de jour pour personnes