Question sur le corpus
Exposez brièvement ces deux situations et les conceptions qu’elles révèlent.
Dans les deux extraits qui nous sont présentés, nous avons d'abord l’Histoire comique de Francion écrit par Charles Sorel en 1623 Cet auteur se tourne plutôt vers le mouvement libertin du XVIIème siècle et revendique son anticonformisme. Dans son roman, Sorel dénonce les normes sociales, morales et religieuses, en faisant vivre à Francion des aventures complétement contraires aux règles de l’époque. Ce corpus rassemble des textes d’auteurs plutôt opposés par leurs mouvements. En effet Mme de Lafayette, inscrite dans la lignée du roman précieux, a écrit le premier véritable roman français avec La princesse de Clèves, publié en 1678, elle oppose la raison et la passion de la princesse, qui ne doit pas trahir ses valeurs inculquées par sa mère et sa fidélité jurée à son mari, l’auteure met ici en cause le classicisme moral qu'elle défend. Ces deux extraits nous présentent deux images différentes de l’amour, avec des personnages plutôt similaires, dans des situations qui ne leur convient point. Il s'agira alors d'exposer ces deux situations et les conceptions de l'amour qu'elles révèlent.
Premièrement on peut constater deux situations amoureuses dans chacun des extraits. Dans le texte de Charles Sorel, Francion, bien que lié à sa bien-aimée Laurette, ne cache pas son intérêt pour les autres femmes comme on peut le constater dans une accumulation de prénoms « Diane » « Flore » « Bélize » « Yanthe » « Pasitée » et « une infinité d'autre » (l.6) et dans le champs lexical de la beauté qui met ces femmes en valeur tel que le mot « belle » « parfaite » « attrayante » « gentille » et « incomparable ». Aussi on peut remarquer au début du texte que Francion possède beaucoup d’intérêt envers les femmes, l'auteur nous le fait remarquer dans une hyperbole par la paraphrase