Question sur le corpus, la femmes de trentes ans
Ce corpus est constitué de quatre textes du XIXeme siècle, parlant tous du mariage : le premier texte, „La Femme de trente ans“ (1842) d´Honoré de Balzac, le second, „Madame Bovary“ (1857) de Gustave Flaubert, le troisième, „Nana“ (1880) d´ Émile Zola et le dernier „Pierre et Jean“ (1888) de Guy de Maupassant. Les quatre personnages principaux sont des femmes désillusionnées par leur mariage. Dans les textes un, deux et quatre, ces dernières sont persuadées d´ obtenir une meilleure vie après la célébration de leur union. Le troisième extrait parle d´ une femme qui se prostititue pour sortir de sa condition de vie pauvre, comportement blamable dans la société de cette époque. Les quatre auteurs sont des écrivains réalistes et naturalistes.
La problématique posée est la suivante : le narrateur se confond - il toujours avec le personnage principal? Et quelles visions ont-elle?
Le premier point commun des heroines de ces différents textes est la rapide désillusion sur la vie de couple dans le mariage(excepté pour „Nana“, d’ Èmile Zola). Emma Bovary, dans l’ oeuvre de Gustave Flaubert découvre enfin les joies de l’ amour dans les bras de son amant: „ Elle allait donc posséder enfin ces joies de l’ amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré.“
Dans l’ oeuvre d’ Honoré de Balzac „La Femme de trenre ans“, l’ héroine, Julie d’Aiglemont, se retrouve face à la tristesse après seulement un an d’ union: „[...] son protecteur, [...] , ne daignait ou ne savait pas, [...] , s’ inquiter de ses plaisirs, ni d’ où venaient sa tristesse et son dépérissement?“
L’ autre point commun de ces différents personnages est la souffrance. Dans l’ extrait de „Pierre et Jean“ de Guy de Maupassant, Louise est abandonnée par son mari après 10 ans de mariage et se retrouve seule aves ses deux fils. La citation suivante: „Moi j’ ai assez[...] j’ ai trop souffert, je ne peux plus, non, je ne peux plus!“ nous montre a quel point elle a souffert lors