Question de corpus
Bonheur dans l'instant
Dans Propos sur le bonheur, de Alain, il essaie de prouver que le bonheur se situe dans le présent et qu'il ne faut ni se soucier de l'avenir, ni du passé. « Que resterait-il s'il ne pensait ni au passé ni à l'avenir ? ». Il prétend qu'en ne pensant pas à ce que nous avons fait, nous ne regrettons pas, et en ne pensant pas à ce qui peux nous arriver (« il est possible de vivre comme tu vis, puisque tu vis »), nous n'avons pas d'inquiétude à nous faire (« mais l'avenir m'effraie, dis tu. Tu parle de ce que tu ne connais pas »)
En composant son futur
A l'inverse, Michel de Montaigne pense que le bonheur se trouve dans la constitution d'un amour propre, dans l’accomplissement de soi-même. En effet, il suggère dans Essais que rien n'as été tracé, que « pour se montrer et exploiter, nature n'a que faire de fortune ». Il dis donc que n'importe qui peut dominer et conquérir mais que le bonheur se trouve dans son amour propre. Il affirme que chercher la célébrité et le pouvoir ne rend pas heureux, mais que s'assumer dois faire notre bonheur et notre joie : « Composer nos mœurs est notre office, non pas composer des livres. ». Il finit par cette phrase qui, dans la continuité de son idée, nous montre sa détermination : « Notre grand et glorieux chef d’œuvre, c'est vivre à propos ».
Le détachement Jean-Jacques Rousseau exprime dans Les rêveries du promeneur solitaire son avis sur la question, en notant que le détournement que l'homme doit accomplir des plaisirs terrestres est un facteurs capital de l'obtention du bonheur. Il avoue que, comme rien ne garde une forme constante et arrêtée, les « affections […] changent nécessairement comme elles ». Il propose donc de vivre une « existence dépouillé de tout autre affection » pour avoir « un sentiment précieux de paix […] qui suffirait seuls pour rendre cette existence chère et