Question de corpus réécriture
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Les trois textes du corpus sont des extraits de pièce de théâtre dont Shakespeare, Alfred Jarry et Eugène Ionesco sont les auteurs. William Shakespeare compose Macbeth, pièce de théâtre de 1606 dont le genre est la tragédie et où le sujet est inspiré d'un personnage des chroniques : Macbeth, roi d'Écosse. Dans l’acte I scène 7, le lieu prend place dans une cour au château de Macbeth, il récite un monologue dans lequel il hésite à passer à l'acte devant la bonté de son roi mais d’un autre côté est poussé par Lady Macbeth ce qui finit par un complot de meurtre entre les deux amants. Ubu roi est notamment une pièce de théâtre de 1896, Son nom pourrait être inspiré de la tragédie de Sophocle, Œdipe Roi. Cette pièce est considérée comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde. Ainsi, Jarry y mêle provocation, absurde, farce, parodie et humour gras. Cette comédie burlesque dont le héros est le ‘Père Ubus’ est enfaite une caricature bouffonne de la stupidité bourgeoise et de la sauvagerie humaine. Ubu Roi met en scène une facilité de prise de pouvoir, vers une chute grotesque d'un inquiétant personnage. Eugène Ionesco a conçu Macbeth en 1972, cette pièce inspirée de Shakespeare est à la fois drôle et intrigante. L’emploi immodéré de la répétition caractérise le théâtre de Ionesco : « Jamais » « De nos brebis/De nos cochons » « exterminer » ; cependant Macbeth est aussi une réécriture parodique du Macbeth de Shakespeare. La répétition, qui est l’un des procédés permettant à Ionesco de transformer la sombre tragédie de Macbeth en une farce grotesque. La parodie quitte l’univers de la tragédie, où les répétitions sont au service de la manifestation du destin, pour celui d’une comédie ubuesque, où les répétitions révèlent la puissance dévastatrice de l’appétit de pouvoir partagé par tous les hommes. Le comique dérisoire et pessimiste de Macbett souligne ainsi l’ambivalence de la répétition, qui produit des effets à la fois euphoriques et dysphoriques.