question de corpus avec Colette, Steinbeck et Giono : Quelles sont les caracteristiques des figures maternelles dans ce corpus ?
Ce corpus est compose de trois extraits de romans datant du XXe siècle. Le premier texte est tire de « Sido » de Colette, le deuxième de « Les raisins de la colère », rédigé par Steinbeck, et le dernier texte est extrait de « Un Roi sans divertissement » écrit par Giono.
Ces trois textes sont des descriptions de mères de famille issues de milieux différents, mais dont les caractéristiques sont semblables.
Tout d’abord l’extrait de « Sido », de Colette met en scène une mère décrite par sa fille lors de son retour d’un voyage à Paris. La narratrice nous fait alors le portrait d’une mère extraordinaire et cultivée, mais qui est avant tout une maitresse de maison ordonnée dont l’amour éprouvé pour sa famille n’a pas de limite. En effet, la fille voit en sa mère une personne généreuse qui donne d’innombrables cadeaux « exotiques » a sa famille, mais aussi une femme curieuse et intelligente qui visite des « musées » ou bien va a des « conférences » concernant des sujets qui restent inconnus pour la fillette, et qui lui semblent donc incroyables. La mère pourrait même avoir des aptitudes presque surnaturelles car elle sentirait toujours extrêmement bon, et elle aurait le pouvoir de voir automatiquement et de guérir toute chose qui se porte mal dans la maison (ici, elle « reboute » un rameau de son géranium qui état rompu avec un bout de « ficelle d’or »). En résumé, la mère est une véritable héroïne pour la narratrice, aussi bien en tant que femme qu’en tant que mère de famille.
Nous pouvons faire un lien avec le deuxième texte, extrait de « Les raisins de la colère » de Steinbeck. Dans l’extrait, Tom Joad rentre chez lui après plusieurs mois d’absence. Le narrateur en profite pour y décrire Man, la mère de Tom. Apres « avoir connu toutes les tragédies possibles », Man est comme « façonnée » par le malheur et rien ne pourrait l’atteindre : elle « accepte […] son rôle de citadelle de sa famille, de refuge inexpugnable ». En effet, elle s’assume