Question De Corpus 1
Mila
1L
- Quelle vision du courtisan ces quatre textes permettent-ils de dégager ?
Ces quatre textes sont tous du XVI ème siècle. Ils ont comme thème commun le courtisan. Ils ont une vision assez péjorative des courtisans. Ils font donc une critique du courtisan, mais chacun la font différement. Ce sont tous des auteurs humanistes. Dans le texte A, Erasme fait un portrait positif du courtisan qui n'existe pas, il décrit donc le courtisan idéal selon lui, il ne parle pas de la réalité. Lui seul fait un portrait positif, les trois autres auteurs eux partagent une vision négative du courtisan. Castiglione souhaite que le courtisan est des valeurs humanistes, on le comprend par le fait qu'il veuille que le courtisan est la connaissance des langues antiques « la connaisance de la langue latine, mais aussi de la grecques », et dans le fait qu'il veuille que le courtisan soit « plus que médiocrement instruit dans les lettres ». L'auteur désigne son courtisan comme modeste « toujours avisé et timide plutôt qu'audacieux », on comprend alors que Castiglione accorde de l'importance à la sociabilisation, on peux le comprendre aussi par le fait qu'il veuille que le courtisan maîtrise la poésie, et qu'il sache utiliser ce qu'il apprend pour avoir « de plaisantes entretiens avec les dames ». Les trois autres textes eux ont une vision péjorative du courtisan. Contrairement à Castiglione qui voie le courtisan comme une personne modeste, Henri Estienne et Erasme caractérise le courtisan comme une personne fière, et égocentrique. Henri Estienne lui, avec le personnage Celtophile de son dialogue se moque du langage d'un courtisan, en comparant les coutisans à des ânes, et en faisant une accumulation de mots négatifs à la fin. Les textes d'Estienne et d'Erasme se rejoignent sur le fait qu'ils pensent que les courtisans se pense meilleur, « se croient en la compagnie des Dieux ». Erasme met en avant le temps que met les courtisans sans jamais travailler «