Qu'est-ce que je suis venu chercher en M ETUDIER 221210Qu'est-ce que je suis venu chercher en Maçonnerie ? C'est une question qui m'est venue à l'occasion d'une visite dans une autre Loge que la mienne. C’est un
Frère Apprenti qui m'a sollicité pour faire cette visite. Les Frères de cette Loge ont choisi ce thème de travail pour leur année Maçonnique qui finira à la prochaine Saint Jean d’été. Je ne m'étais jamais posé la question. Antoine avait évoqué le fait qu'il ne s'attendait pas …afficher plus de contenu…

Je pensais pendant les tenues et ça continuait après. Ca continue toujours d'ailleurs. Conscience aussi que le rituel d'ouverture était un processus de sortie du monde que nous disons profane qui permettait l'accès à une bulle hors du temps, hors du quotidien, juste pour le plaisir de faire autre chose gratuitement. L'obligation avait disparu, la création du monde avait commencé. L'abandon de la finalité de ma présence génère un état tout à fait particulier. Je n'attends rien et je suis ouvert à tout. J'ai dû lire le livre "la rencontre, une philosophie"1 de Charles Pépin, un philosophe à la mode, pour mettre des mots là-dessus.
Je vais le citer à plusieurs reprises parce que ça décrit bien ma façon de vivre ma présence ici …afficher plus de contenu…

Métaphore : pour qu'il y ait poignée de main entre 2 personnes, les deux personnes doivent avancer leur main vers celle de l'autre. Chacun sa part.
Dans nos Loges, la part qui revient à l'Apprenti ne devient claire pour lui que plus bien tard. Au départ, il a seule une injonction : garder le silence2. "La surprise fait le sel de la rencontre, ce décalage entre ce que je m'imaginais et ce qui est advenu"3
C'est ce qu’Adrian avait expliqué dans une de ses planches après une visite d’une autre Loge, encore, qui ne s'est pas passée comme prévu. C'est dans ce moment imprévu qu'il a trouvé le plus d'intérêt sans qu'il l'attende. "La rencontre exige cette disponibilité-là : être capable de perdre son temps, de le prendre aussi,