Quelle leçon de sagesse des vaches folles
Quelle leçon de sagesse devons-nous tirer de la maladie des vaches folles ? La leçon de sagesse des vaches folles de Claude Lévi Strauss nous donne à réfléchir sur nos comportements sociaux, notre statut en tant qu’être vivant.
Mais surtout, il nous explique en quoi les épidémies révèlent notre rapport nocif aux animaux. Il nous montre que l’homme n’a pas toujours été supérieur aux animaux et qu’aux yeux de certains peuples sans écriture, comme les Amérindiens, …afficher plus de contenu…
Les enfants sont donc comme entourés « de simulacre d’animaux » « comme s’il fallait des l’âge le plus tendre, leur donner la nostalgie d’une unité qu’ils sauront vite révolue ». Les peuples traditionnels ont humanisé leurs relations avec les animaux et il nous en resterait alors des traces. Dans le jardin d'Éden, Adam et Ève se nourrissaient bien de fruits et de graines. Il n’était pas question que les animaux puissent être utilisés à cet effet.
« C'est seulement à partir de Noé que l'homme devint carnivore. » Après le déluge, Dieu autorise l'homme à se nourrir d'animaux. Dieu s'est aperçu de la méchanté de l'homme et espère que son besoin de violence sera asouvi s’il lui permet d'abattre des animaux pour se …afficher plus de contenu…
La maladie de
Creutzfeldt-Jacob qui s’en rapproche beaucoup serait liée à l'administration
« d'extraits de cerveaux humains pour soigner des troubles de croissance ».
Quand à la maladie de la vache folle ou encéphalopathie spongiforme bovine, elle se serait répandue par une protéine se trouvant dans les farines animales consommées par les vaches. Ces farines étaient fabriquées grâces aux carcasses des animaux morts. Toutes ces maladies semblent résulter d’un acte de cannibalisme plus ou moins lointain mais tout de même présent. Ces épidémies causent la destructions des cellules cérébrales, la démence ainsi que la mort de tout êtres vivants qui la contractent. De plus, il s’avère qu’aucun traitement