« Ouai des brumes » (1938), film réalisé par Marcel Carné, est un très bon exemple de celui qui joue avec des éléments qui créent le réalisme poétique. Pendant le film, l’on peut remarquer plusieurs outils littéraires tels que le métaphore ainsi que l’irone. Dès le début, le visionnaire affronte un environnement dense : on est tous dans l’obscurité. D’une part, le brouillard est un élément qui représente la confusion, c’est-à-dire dans ce type d’environnement, l’on n’a pas la capacité de voir clairement. D’autre part, la disparition du brouillard à la fin du film s’utilise en tant que symbole d’espoir et d’amour. Dans cette perspective, il faut bien remarquer le fait que Jean a quitté l’armée, pour lui c’était un échec : il est toujours de la même humeur (il se met en colère très facilement). En revanche, à cause de ses choix, l’on peut dire que Jean a tendance d’errer partout sans but, car il ne sait ni où aller ni ce qui faire : il se perd. Nelly partage aussi ses qualités : elle essaie de s’échapper à sa vie ; pourtant, qu’est-ce qu’elle peut faire ? Le brouillard se poursuit tout au long du film jusqu’au moment où Nelly et Jean se mettent ensemble, ce qui représente un sentiment d’appartenance ; ils ont trouvé ce qui leur manquer, ils se sont trouvés. En revanche, l’irone s’emploie aussi dans ce film sous forme de musique. Pendant la scène où Zabel attaque Nelly, il y a la présence de la musique classique qui en réalité s’oppose à la situation dans laquelle ils se trouvent. En outre, ce qui met fin à l’histoire, c’est la mort de Jean qui est aussi ironique, car il revient pour sauvegarder Nelly au lieu de border son bateau qu’il aurait été son sauveur. Ce choix de ne pas le border et d’aider Nelly représente une métaphore qui indique que peut-être que l’on n’a pas le choix sur son