Pére ubu
L'utilisation des différents type de comique théâtraux dans cette scène: Jarry voulait "rethéâtraliser le théâtre": il le fait ici en montrant le Père Ubu devenu Roi, prenant ses premières mesures politiques: en une scène il va détruire les fondements politiques de son pays (l'administration, l'économie, dans un seul but: s'approprier le maximum de richesses...c'est l'occasion pour Jarry d'utiliser tous les types de comique possible: 1. Le comique de répétition.
L'essentiel de la scène est basé sur la répétition: c'est ce qui lui donne son originalité, c'est aussi ce qui peut la rendre "agaçante": l'action ne progresse pas, elle se répète. Cela forme une circularité rappelant la spirale d'Ubu. Comme rien n'a de sens pour lui, sauf son enrichissement, il répète à l'envi ce qui lui permet de s'enrichir.
Cela commence dès la première réplique: La phrase est longue et répétitive ("et...et...et...et..."; "à nobles...à nobles...à nobles") comme pour signaler l'ivresse de pouvoir qui s'empare d'Ubu: il répète à n'en plus finir ce qui lui prouve qu'il est devenu Roi: celui qui dirige.
Ensuite la scène va devenir une mécanique répétitice: la même situation est reproduite: présentation d'un Noble; annonce de son nom et de ses richesses; condamnation; exécution. Le processus ne tien aucunement compte des réponses: celui qui dit "Je suis ruiné" est condamné, pour la raison inverse de ceux qui ont de l'argent. ubu ne suit aucune logique.
Cette condamantion des Nobles va se répéter avec celle des Magistrats puis des Financiers. Ubu aura don tué tous ceux qu'il désirait exécuter.
Est répétée également l'ampleur du massacre: les exécutions se déroulent une par une, puis finissent par le massacre d'une foule: "on empile les Nobles dans la trappe; Père Ubu: A la trappe les Magistrats (ils se débattent en vain); On enfourne les Financiers"
Cette répétition est poursuivie par le rôle de la Mère Ubu, qui ici n'agit pas mais