Punition enfant
J. Guillot
Etude de cas
Notre étude de cas porte sur un enfant de 7 ans de niveau CP qui ne respecte pas toujours les règles sociales de la classe. Il peut s’agir du fait qu’il parle trop fort, il se lève de sa chaise, qu’il crie, qu’il embête ses camarades etc. Pour le punir donc pour lui faire comprendre que ce qu’il a fait n’est pas bien et qu’il ne faut pas recommencer, son enseignant le prive de récréation. Par cela, il le prive donc de jeux, de défoulement, de vie en société avec ses amis. Nous pouvons donc analyser quels sont les bienfaits de la récréation sur le développement de l’enfant et par de là quels sont les conséquences de l’absence temporaire de ces bienfaits. Le punir de la sorte est-il la meilleure solution ? Quels autres moyens peut-il mettre en œuvre pour qu’il arrête de perturber la classe ?
Pendant les récréations, les enfants jouent. Le jeu est une activité physique ou mentale purement gratuite qui a, dans la conscience de la personne qui s'y livre, d'autre but que le plaisir qu'elle procure. Le jeu ne peut être contraint, il comporte des règles, Ce jeu est l’occasion de progresser dans plusieurs domaines de développement. Il est clair que le jeu ne peut pas fonctionner si les enfants ne s’organisent pas ensemble. C’est pourquoi il permet aux enfants de se développer dans les domaines affectif et social. Le jeu crée en effet un lien de dépendance entre les enfants qui forment une bande puisqu’ils participent à une action commune où chacun joue un rôle précis qui ne prend sens qu’à l’intérieur d’un ensemble. De plus, le but qu’ils recherchent ne peut être atteint que si tout le monde joue correctement son rôle. A cette relation de dépendance s’ajoute donc une relation de confiance. Au sein d’un jeu, les enfants s’organisent : il y a des chefs, des relations d’interdépendance par un partage des tâches et même des relations de concurrence (chacun voulant avoir le meilleur rôle). Cela suppose donc également des concessions