Pt et croissancce
Introduction :
Les instituts de conjoncture le prévoient aujourd’hui, la croissance américaine renouera bientôt avec les rythmes de la décennie 1990 (à savoir plus de 2% l’an avant 1996 et plus de 4% ensuite). Les douze derniers mois, marqués par un relatif ralentissement, n’auront donc été qu’un accident au cours de cette expansion exceptionnellement longue, que certains n’hésitent pas à qualifier « d’âge d’or », comparable aux Trente
Glorieuses. Parallèlement, les innovations dans le secteur des technologies de l’information et de la communication se sont multipliées, et les dépenses en NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) représentent aujourd’hui 7% de la production américaine (contre 2% en 1987). Ce constat suggère que le lien entre le progrès technique et la croissance reste valide aujourd’hui, à l’instar des XIXème et
XXème siècles, au cours desquels le démarrage de la croissance des pays aujourd’hui les plus avancés s’est appuyé sur des révolutions industrielles basées sur des découvertes majeures (chemin de fer, électricité, etc.).
Le progrès technique se définit comme une modification des conditions de production due aux découvertes scientifiques et à la mise en place de techniques nouvelles, qui permettent d’augmenter la productivité du travail, et qui sont aussi à l’origine de nouveaux produits. Mais il est également la résultante des comportements d’investissement des entreprises, des ménages et de l’Etat, en recherche-développement, capital humain, etc.
(Guerrien B.). En d’autres termes, il peut posséder un caractère exogène ou endogène au système économique.
C’est d’ailleurs autour de cette alternative que s’articulent les théories de la croissance ; cette dernière se définissant comme la progression d’un indicateur macroéconomique de richesse (par exemple le PNB par tête pour S. Kuznets, représentatif du niveau de vie) sur une longue période. Exogène ou