prothèse de hanche
Qu'est qu'une prothèse de hanche ?
On entend par prothèse de hanche le fait de changer l’articulation endommagée par une articulation artificielle composée d'une pièce fémorale, d'une pièce cotyloïdienne (inscrite dans le bassin) et d'une pièce intermédiaire entre les deux. Dans certaines situations, on ne remplace pas le cotyle (prothèse fémorale simple après fracture du col du fémur chez le sujet âgé ou resurfaçage de la tête du fémur chez le patient jeune). On en distingue plusieurs types de PTH, que l’on peut classer par :
• le couple de frottement entre la bille de la tige fémorale et la cupule dans le cotyle. On distingue actuellement 3 grands types de couples de frottement :
• bille de métal (en inox ou en chrome cobalt) ou bille en céramique (alumine), qui vient se loger dans une cupule cotyloïdienne en polyéthylène cimentée
• bille et cotyle en alumine, correspondant à un couple céramique/ céramique
• bille et cotyle en métal, correspondant à un couple métal/ métal • le mode de fixation de la prothèse à l’os :
Les PTH sont habituellement fixées à l'os par un ciment chirurgical, tant au niveau du fémur que du cotyle, la bille étant ensuite impactée sur la tige fémorale. De nos jours, le ciment est de plus en plus remplacé par un matériau recouvrant l'implant. Dans ce cas, il n'y a pas de stabilisation immédiate mais une stabilisation secondaire induite par la repousse osseuse autour de la prothèse. On parle alors de prothèse sans ciment qui peut concerner les deux pièces fémorale et cotyloïdienne ou une des deux (prothèse hybride) • la taille de la bille prothétique :
Actuellement, avec l’amélioration des couples de frottement, on tend à augmenter le diamètre de la tête fémorale prothétique, (28mm, parfois 32 ou 36mm) alors qu’auparavant la référence était 22 mm (un petit diamètre diminue l’usure au détriment du risque de luxation)
Des gestes associés peuvent êtres nécessaires à l’implantation correcte