Protectionisme
Amorce : Echec des dernières négociations de l'OMC à Doha au Qatar
Définition du protectionnisme : ensemble des mesures destinés à favoriser les producteurs nationaux ou défavoriser les producteurs étrangers (selon le point de vue) ; mesures tarifaires (taxes) et non tarifaires (quotas, normes) ; directes (taxes) et indirectes (subventions).
Cadre : mondial à partir de la révolution industrielle
Problématique : Croyance croissante en l'efficacité des mécanismes de marché d'où la suspicion possible envers le protectionnisme et notamment en sa forme la plus connue, la taxe d'importation, qui "déforme" les prix. Mais impossibilité de réduire le protectionnisme aux droits de douanes (cf. négociations de l'OMC ; cf. également document 3 : manipulation des taux de change et des taux d'intérêt). Diversité donc des pratiques, des contextes et des résultats.
Annonce du plan : d'où le point de vue du pays selon son contexte puis un examen des argumentations globales théoriques.
I - Les répercussions du protectionnisme sur la croissance pour un pays
A - Un protectionnisme coupé de la croissance
1. Les effets néfastes du protectionnisme sur la croissance (cf. document 4) : allocation non optimale des ressources ; absence d'incitation à baisser les prix pour être compétitif alors que la recherche d'une baisse des prix peut induire de la croissance de deux façons : en incitant à améliorer la productivité (croissance dite intensive) et en incitant à produire et vendre plus pour maintenir le chiffre d'affaire en dépit de la baisse des prix de vente (les deux étant réunis en cas d'économies d'échelle).
2. La protection des secteurs en déclin : aide à des secteurs en perte de vitesse dont les pouvoirs publics estiment qu'ils sont condamnés à décliner faute de compétitivité notamment. Secteurs dits sinistrés ; en France : mines, sidérurgie, textiles (cf. document 5). Il s'agit de ralentir "l'hémorragie" et de sauvegarder l'emploi à court ou moyen