Promenades dans londres
La question de l'homme dans l'argumentation du XVIIème siècle au XXème siècle.
Auteur : Flora Tristan
Extrait : Promenades dans Londres
Date : 1840
PLAN DETAILLE
I – Une classe ouvrière misérable
a- conditions de vie misérables
- Accumulation de noms communs désignant les éléments essentiels a la vie l. 1-2 : (citer)
Cette accumulation est précédée du verbe ≪ manquer ≫. → Tout ce qu'il faut pour vivre, les ouvriers ne l'ont pas.
- Animalisation : ≪ fauve ≫ (l. 15), ≪ succombe sur la paille ≫ l. 21. Pathétique.
Injustice sociale. Souffrance de la vie des ouvriers
b- conditions de travail pénibles
≪ enfermés ≫ l. 3, ≪ salles basses ≫ l. 4, ≪ esclavage ≫l. 17 : idée d'emprisonnement, de captivité.
Conditions difficiles : ouvriers aspirent tout un tas de particules de fils, de métaux... (l. 4-5). Insalubrité L21 « la paille de son grabat »
II – Des conséquences néfastes
a- physiques
Mauvaise santé. Accumulation l. 7 ≪ étioles, rachitiques, souffreteux ≫.
≪ yeux morts ≫, ≪ teint pale ≫ : vision macabre allégorie de la mort.
Nombreuses allusions à la mauvaise santé (faiblesse physique l7, fatigue l9, maladie l21...)
b- morales
Conséquences physiques entrainent des conséquences morales.
Evocation de sentiments négatifs (tristesse l10, désespoir l16...)
l. 6 conséquence = alcoolisme. l24 ≪ crainte d'être arrête ≫ → peur de perdre son travail.
III – Dénonciation de la misère
a- Réquisitoire
Dénonciation à l'aide de procédés (hyperbole l10 « sombre désespoir », l15 « horriblement méchant » exagération pour amplifier l’idée. Allégorie de la mort l7 « yeux morts » « teint pâle »)
Elle compare le prolétariat anglais à l'esclavage, en disant qu'il est PIRE que l'esclavage : (l. 17 a 20)
Flora Tristan cherche à alerter les lecteurs.
Emploi de la 1ere personne du singulier (l9 « je »)
Présent de vérité générale.
La description des ouvriers montre des