Jean-Jacques Rousseau(JJR) Livre 2Résumé Première partie : « Dans les éducations les plus soignées, … »Dans les systèmes d’éducations (dont il est question au premier chapitre), JJR signale que celui qui croit gouverner (celui qui commande) n’est pas le maître, mais que c’est l’enfant lui-même qui est le véritable « maître du jeu ». En effet, ce dernier se plie volontiers au maître afin d’obtenir de lui plus que le maître ne veut lui accorder et, de plus, avec profits (exemple de ce qu’il veut dire : le maître demande à l’enfant d’apprendre une leçon et en échange, il fera quelque chose pour l’enfant, promenade, jeux, une « carotte » quoi. L’enfant n’est pas dupe et il remplit la condition mais s’arrange pour avoir plus que ce que le maître veut accorder…). L’enfant a donc le pouvoir sur le maître en flattant la vanité de celui-ci car l’enfant voit clair dans la personnalité de l’enseignant alors que l’enseignant croit détenir un pouvoir sur l’enfant par sa position d’adulte.Deuxième partie : « Prenez une route opposée avec votre élève… »En laissant à l’enfant le sentiment que c’est lui qui décide, en ne le forçant pas, en lui laissant l’impression d’être libre, il ne pourra pas vous manipuler mais vous resterez le « vrai » maître de la situation, vous saurez toujours ce qu’il va décidé de faire. Ne se sentant pas obligé (« il n’y a point d’assujettissement si parfait que celui qui garde l’apparence de la liberté ; on captive ainsi la volonté même), il pourra alors le livrer aux exercices du corps que lui demande son âge (curieux de tout, insouciant,…) sans que son esprit soit abrutit. C’est alors que, au lieu de chercher comment tirer le meilleur partit de ce qu’il peut faire de l’enseignant, il sera occuper uniquement à tirer le meilleur partit de tout ce qui l’environne, enseignement y compris et qu’il utilisera « la subtilité de ses inventions » pour atteindre ses objectifs. Il restera maître de ses é »motions et l’enseignant n’alimentera pas ses « caprices ».