Travaillant dans un cabinet comptable au Maroc pour une durée de 6 mois, j’ai constaté que le métier de comptable ne répond pas nécessairement aux critères déontologiques étudiés pendant mon cursus universitaire ce qui m’a poussé à remettre en cause le problème d’éthique. J’essaierai de ressortir par une analyse éthique une réponse implicite à la question suivante jusqu'à quel point devant nous suivre la hiérarchie dans l’application des ordres reçus?
Dans ce travail, je vous propose une première partie où je vous exposerai la situation marquante que j’ai vécue. Ensuite, nous allons poursuivre par une analyse éthique en précisant les risques les responsabilités du cabinet en plus du comportement des principaux personnages sans oublier de les rapporter à un référentiel pouvant les expliquer.
Description de la situation
Certaines petites et moyennes entreprises œuvrent afin de payer le moins d’impôt possible avec la collaboration du comptable pour que les résultats finaux envoyés à l’administration fiscale dégagent une image transparente avec des chiffres qui concordent pour éviter d’être soupçonné de fraudes , les états financiers sont supposés refléter les recettes et les dépenses réelles au Trésor public alors que la déontologie insiste sur le fait que la comptabilité doit refléter une situation financière réelle de l’entreprise loin de toutes contraintes de fraudes ou de manipulations.
Au Maroc, plusieurs entreprises cherchent à externaliser ce service en faisant appel à un cabinet d’expert comptable ayant une renommée sur le plan régional qui se charge de l tenir les livres comptables au complet , donc l’entreprise se limite à envoyer tous les documents administratifs et laissent l’entière responsabilité aux comptables du cabinet pour passer les écritures où déterminer le montant de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) l’équivalent de la (TPS /TVQ) versée mensuellement à l’administration fiscale.

Pour les clients, le seul objectif c’était d’arriver aux