principe parnasse
Le détour (les figures de substitution)
La métonymie désigne un référent par un terme qui entretient avec lui une relation logique désignation plus imagée / langue parlée
« C’est le prix d’un Picasso ! »
La synecdoque désigne un référent par l’une de ses parties vision fragmentée de la réalité
Payer tant par tête.
L’euphémisme utilise à la place d’un mot, un autre mot ou expression qui atténue son sens dissimuler une idée brutale, désagréable ou inconvenante
« âge d’or » pour « personne âgée »
La litote dire moins pour faire entendre plus exprime implicitement beaucoup plus qu’il n’est dit
« Vas, je ne te hais point. »
La périphrase désigne un être ou un objet par une expression complexifiée crée un attente, un mystère / attirer l’attention sur une qualité
« le moment où le soleil va se lever » pour « l’aurore »
L’antiphrase
dit le contraire de ce qu’on pense, en faisant comprendre ce qu’on pense soutient l’ironie / provoque
L’accumulation (les figures d’insistance)
L’accumulation ou énumération accumule des termes, souvent entre virgules foisonnement, multitude, grand nombre
La gradation permet d’accroître l’intensité d’un propos (croissante ou décroissante) effet de zoom
« Je suis le Ténébreux, -le Veuf, l’Inconsolé. »
L’hyperbole
emploie des termes trop forts, exagérés langue courante / Parodie / Crée une emphase
« Au seul éclat de nos épées / Les tempêtes sont dissipées … »
Le parallélisme répétition d’une structure syntaxique rythme / Met en évidence une antithèse
« Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces. »
L’anaphore
répète un mot au début de plusieurs vers ou phrases rythme / souligne un mot, une obsession / révèle un thème
« Aimer à loisir / Aimer et mourir »
Le choc (les figures d’opposition)
L ‘oxymore fait coexister deux termes de sens contraire à l’intérieur d’un même groupe nouvelle réalité /