pratique d'analyse
1) Les facteurs de vulnérabilité de Mme A. sont les suivants :
-son sexe, car chez les femmes , le rapport masse grasse sur la masse maigre est supérieur à celui de l’homme et dont les effets indésirables des médicaments liposolubles sont augmentés.
-Elle est polypathologique (cataracte, hypertension, arythmie, dépréssive ,arthrose)
-Elle est polymédicamentée : deux hypertenseurs, un anti-arythmique, un anticoagulant, un anxiolytique. Ces médicaments peuvent interagir entre eux et donc majorer le risque d’effets indésirables.
Elle a un risque de dénutrition , car elle a perdu l’appétit.
-Elle a un risque d’entrave au bon usage de ses médicaments, car troubles visuels du fait de sa cataracte,des troubles de coordination motrices du fait de douleurs d’arthrose ; difficile pour elle de gérer son quart de comprimé en alternance avec un demi un jour sur deux.
-Altération des barorécepteurs : Risque plus élevé de faire un malaise orthostatique
-Sacopénie liée à son âge et accélérée par les facteurs pathologiques et comportementaux tels que la dénutrition et la sédentarité.
-Clairance rénale diminuée du fait de son âge et donc elle élimine moins bien les médicaments hydrosolubles
-Barrière hémato-encéphalique altérée à cause de son âge et donc les médicaments liposolubles gagnent plus facilement le cerveau.
2°)Différentes hypothèses pouvant expliquer l’épistaxis de Mme A .
Elle prend un anticaogulant et donc ne doit pas associer à celui-ci à certains médicaments tels que l’aspirine ou un AINS comme l’ubuprofène, car c’est du mésusage, l’association AINS et un anticoagulant augmente le risque hémorragique à la fois par un effet antiagrégant plaquettaire mais également par une éventuelle toxicité digestive qui peut saigner.
Or, elle confie avoir pris un antalgique conseillé par sa voisine. mais lequel ?
On peut donc avoir une addition d’effets