Poème de victor hugo
DE
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En écrivant son n Clair de tuae E, ïugo se ssuvient dr:. poène n Giaour tr d.e Byron, dans 1eque1 lpauteur coate la nort de Lei-lao fer:ame dtHassaa, jetée aux flots pour avoir ainé un chrétlen : tt 1e fardean .oréeipité daas lrabîme di-sparat pea à peu, la vague roula dotrceæeat jusqutau rivage : slon oei-l attentif enlt voir quelque ehose se nouvoir sup 1a plaine azurée... Ce nrétait qutun rayoâ de 1a luae qui avaj-t J-ui sur 1es flets F, Ilugo reprend ltimage du ItGiaour B et ltadapte à un fait divers xapporté en 1828 / aes chrétiens enferaés dans des saes, avaient été jetés ar.:. Bosphore, sur ordre du sultan. 11 donne à son poèmetr Clair de tune tt poar cadre ltûri-ent, eonrae ltj-:rd.ique le titre siu reeueil lui-nâne, Les Orientales, et grâce à une eonposition s&rra$m.ent ageneée, 1e calae de 1a nature fait va1oir par eontraste 1e tragique d.e la seène.
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tare e. 11 est i:rtéressa"at de re;aarquer que ee paysagen aôus Le distingu.ons au travers dturre fenêtrer Far le regard drune fet:rrns, Ë.ne tt sultane ltr €€ qui ajouie â la couleur orientale et nouc pennet de saisir quelques détai1s c-e la vie ordinaire de ees peuples d.rûrieat. Re1éguée d,ans uae partie du châieau, rf la tour t', êt p1i:s partieulièreàent,lans ltendroit réservée auri $porrses rlu srrltan, 1e n sérai1 d.es feruues H, 1a sultane grâce à Ia brise et â l-a nuit, conmenee à revivre, à respi-rer. Âprès 1a lourde i=orpeur d,e la journée, la douce faaîcheur qui pénàtre par llouvertnre de la fenêi;re, 1a grise, Itenivre coame le monÈre Le soupir de biea être, 1e soulagemen'r, qu-telle éprore l tr enfj.n tr; mai.s su:-toai cet il enfin tt accolé à u libre rr :tous doane ltimpression drune liberié reeouvrée, car, retenue prisonnière pâr u:r mari jaloux, e1le srétaii trouvée enfernée Èouie la journée. Fe 1à Ëon aviûité à ccntenpler la na.ture si bell.e, si doirce : rt la sultaae regarde r. LtoreilJ.e exereée d.e la sultane et son regard pergant qui