Portrait social de la france: chômage et pouvoir d'achat en berne
Nous allons donc tout d’abord étudier les conséquences de la crise sur l’Etat. Tout d’abord, il est nécessaire pour celui-ci d’assurer ses fonctions d’Etat providence dans une telle situation, et ainsi de réagir au mieux pour préserver un maximum la santé des entreprises, ceci dans le but de ne pas réduire encore plus la situation des ménages français. C’est pourquoi, il a été nécessaire d’intervenir dans deux des principaux secteurs de l’économie française : celui de l’immobilier et de l’automobile en mettant en place des aides fiscales (Loi Scellier) et primes à la casse ce qui a eu pour conséquence une diminution des recettes de l’Etat.
D’autre part, l’effet de la « crise de confiance » sur les établissements bancaires induit la nécessité de débloquer de nombreux fonds envers les banques ce qui engendre par la suite l’augmentation de l’endettement.
Une situation qui se révèle donc difficile pour l’Etat, qui avec un problème de délocalisation déjà bien présent dans le pays, se doit à présent de faire face à cette crise qui a nuis à la santé de nombreuses entreprises. Cependant, ses interventions ont le mérite de stopper la récession et de reprendre une croissance positive. Une situation qui semble donc revenir à la normale mais qui contraste avec le nombre de licenciements et de fermetures d’entreprises. C’est pourquoi il est intéressant d’analyser