Portrait direct de marie-antoinette
On parle de vous et de vos extravagances, de vos fêtes libertines ou de votre manière d'être. On dit que vous créée la dette et que vos faux pas son signe de pénurie, de malheur. Aux yeux de certains, vous ne présentez que par vos robes fleuries, que par vos coiffures trop fournies. On vous donne le rôle de la Crise. On rapporte également que vous êtes la pire chose hébergée avec générosité par le peuple français. La France parle de vous comme de la peste. Comme de celle qui prive de pain au périple de tissu, de toison, de diamant ou bien de porcelaine. Apparemment, vous êtes égoïste et sans cœur; froide comme l'hiver et arrogante comme la nature qui a fait l'erreur de vous amener dans les bras d'un homme que vous n'aimez point. Vous êtes aussi dictatrice, et la monarchie se perd quand vous êtes aux directives. Votre pureté est fausse, vos rares sourires sont lorsque vous voyez un intérêt à les donner. Du moins, c'est ce que pensent les Français. Moi je vous connais. Je sais que vous êtes courageuse lorsqu'il faut affronter l'adversité et les critiques. Que vous êtes incomprise par ce même peuple que vous chérissez tant. Vos robes ne sont pas des manières de combler votre manque de culture, bien au contraire. Vous vous complaisez à paraître fausse pour impressionner les bonnes personnes lorsque votre personnalité se dévoile. Votre apparence cache vos mœurs, vos soucis qui forment ces marques de réflexions sur votre si beau visage au fil du temps. Vous êtes triste et lasse de la vie à Versailles, cette vie qui elle, est extravagante. Vos semblants de normalité sont pour eux de l'irrespect. Ils ignorent tout de vous, le peuple préfère les faux dires. En vérité, vous êtes fragile et sensible. L'Autriche vous manque terriblement ainsi que votre famille et en même temps, la France est votre refuge à vos tristes heures. Vos enfants représentent votre bonheur le plus précieux. Parfois, on se méprend à dire que votre reste d'innocence se perdure grâce à