L'affaire du port du voile a suscité dans plusieurs pays une polémique de taille, on lui a accordé une importance grandiose qui demeure très exagérée par rapport à ses enjeux et conséquences. Tout d'abord, il est nécessaire de revenir au texte sacré, en l'occurence, le Coran. L'Islam, à travers son livre sacré a imposé le port du voile (Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles (un pan de leurs tuniques) : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » Sourate 33 (al-Ahzâb), verset 59, en revanche, l'Islam n'a pas défini un modèle vestimentaire précis, avec des caractéristiques connues et bénéficiant d'un concensus universel, loin de là, l'Islam a mis l'accent sur le principe de la pudeur de manière globale, de la nécessité de couvrir aussi bien le corps de l'homme (L'homme ne doit pas à son tour montrer les parties les plus intimes de son corps) que celui de la femme, d'ailleurs, le Prophète Mohammed -prières et bénédiction d'Allah sur lui-a dit : « La foi comporte soixante et quelques branches…. La pudeur fait partie de la foi ». Le port du voile pour la femme permet justement de réaliser tout ou du moins une partie de cet objectif qu'est la pudeur, en cachant les parties du corps les plus intimes (poitrine, cuisses, jambes, bras, épaules...), la femme se conforme ainsi au fondement du port du voile, plusieurs savants musulmans insistent aussi sur l'obligation de couvrir les cheveux en se basant sur le "hadith" suivant rapporté par Abou Dâwud et Al Bayhaqî : "Aïcha (l'épouse du prophète), que Dieu soit satisfait d’elle, a raconté que sa sœur aînée, Asma, que Dieu l'agrée, était entrée chez le Prophète, paix et salut sur lui, portant des vêtements fins. Alors, le Prophète, paix et salut sur lui, détourna la tête et dit :« Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voit de la femme autre chose