Politiques budgétaire au maroc
917, 7 milliards d’euros (soit 53,8% du PIB) ont été consacrés en 2005 aux dépenses publiques dont 387,7 milliards à la protection sociale : retraite, chômage, famille, exclusion…
La politique de l’Etat dans le domaine de la création monétaire et de la politique budgétaire, fait l’objet de nombreux débats entre économistes, notamment à l’approche des élections présidentielles. Faut-il alors remettre en cause la politique budgétaire ?
Après avoir défini le rôle et les conséquences de la politique budgétaire, nous verrons que celle-ci oppose toujours les économistes quant à son application, en particulier les keynésiens face aux libéraux. Définition des mots-clés : Politique conjoncturelle = politique destinée à agir sur la conjoncture ( situation économique, sociale et politique du moment)
Inflation = hausse durable du niveau moyen des prix
Impôt = versement obligatoire à l’Etat ou à une collectivité publique effectué par les agents économiques sans contrepartie immédiate, et sans affectation à une dépense particulière.
Taxe = comme les impôts, mais affecté au financement d’une dépense spécifique comme les ordures ménagères par exemple.
Budget de l’Etat = document récapitulant l’ensemble des recettes et dépenses sur l’année. A ne pas confondre avec budget de l’Etat et recettes des administrations publiques ( collectivités locales et sécurité sociale)
Déficit budgétaire = déficit de l’Etat : dépenses>recettes
Déficit commercial = soldes négatif de la balance commerciale : importations>exportations.
Investissement = acquisition par un agent économique de biens durables. L’Etat pousse les agents à investir.
Redistribution = opération qui consiste à prélever une partie des revenus primaires pour l’affecter aux ménages en fonction des critères sociaux et non