Inflation et politique monétaire
L’écart grandissant entre l’évolution du PIB et la masse monétaire conduira à une poussée inflationniste
On observe depuis 30 ans que le Produit Intérieur Brut français a augmenté d’environ 350% quand la masse monétaire, elle, a augmentée de près de 750%. En effet, cette masse monétaire a depuis les années 80, progressée deux fois plus vite que le PIB. Une grande partie de la monnaie ne circulant plus, il n’est pas faux d’avancer que cette dernière a dû être thésaurisée. A titre anecdotique, si l’évolution de la masse monétaire avait suivie celle du PIB, ce dernier devrait être deux fois plus important.
Le problème qui se pose est le suivant : si cet écart continu d’augmenter, c’est la crédibilité de la monnaie qui risque d’être remise en cause. En effet, une perspective de déversement brutale de toute cette monnaie dans l’économie serait le résultant de ce « potentiel » trop important. Hors, il est important de mettre en avant que ce dernier ne peut absorber que légèrement un surcroit de monnaie dans l’économie par une augmentation de la production. Mais pour que cela puisse être opérationnel, il faudrait que les entreprises investissent massivement, ce qui n’est pas la tendance observée actuellement. Avec cet élément, il n’est pas impensable que l’on assiste à moyen terme à une forte augmentation de l’inflation.
Une hausse des taux d’intérêt de la part de la BCE pour maîtriser l’inflation est vouée à l’échec.
Comme annoncé précédemment, le rôle premier de la BCE est de