Police et sécurité intérieure
La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. Article 12, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, du 26 août 1789
La sécurité et la défense nationale constituent des domaines éminents de la souveraineté nationale. Cette sécurité est un attribut fondamental de l’Etat qui l’exerce par le truchement de la police, instituée pour maintenir l’ordre publique, la liberté, la propriété, la sureté individuelle… En effet, la police sénégalaise semble avoir une connotation dualiste du fait de la bipolarité entre la police nationale et la gendarmerie nationale. Alors qu’en effet, avec la mondialisation, elle reflète un pluralisme constatable et constaté. Pluralisme marqué d’une part, par la « policiarisation » de certaines administrations, né de la contexture mondiale et de l’accroissement de la criminalité dans presque tous les domaines exigeant l’intervention de tous; ainsi que l’émergence d’une sécurité marchande, issu de l’insécurité croissante et le sentiment d’insécurité partagé a l’échelle planétaire ; sécurité marchande que certains qualifie de « privatisation ». Ce pluralisme revêt des forces mais aussi des faiblesses nous ramenant à les déterminer.
En effet, par la notion de force on entend tous ce qui est positif, tous ce qui est avantageux, tous ce