Plan d’affaires « dynamique »
BULLETIN i4B
Octobre 2004
Quelques clés pour un plan d’affaires « dynamique » !
Par Louis Fortier
La rédaction d’un plan d’affaires est un exercice exigeant. Il prendra toujours plus de temps que prévu et vous obligera à revenir cent fois sur le métier. S’il est fait dans un but constructif, il devrait vous amener à questionner vos façons de faire, vos choix stratégiques et à instaurer un schème de réflexion profitable pour l’entreprise. Il est regrettable que tant d’entrepreneurs y voient une opération futile visant à satisfaire investisseurs, banquiers ou partenaires de développement. Certains en confieront la
« rédaction » à des consultants en souhaitant minimiser le temps à y consacrer. C’est une erreur ! Le consultant peut certes être une ressource importante dans l’encadrement du processus, mais il ne peut
– ni ne doit – se substituer à l’entrepreneur dans cette réflexion de fond sur l’avenir de l’entreprise.
C’est pourquoi nous préconisons que la conception d’un plan d’affaires soit arrimée à la planification stratégique, parce que celle-ci implique les principaux acteurs de l’organisation.
Le coeur du plan constitue le volet marketing qui met en relief la vision, les orientations commerciales et les actions principales préconisées par l’entreprise pour bâtir de la valeur. La structuration financière découlera généralement des décisions prises par l’entreprise sur ces plans. Vous savez tous que cette dernière étape est itérative et amènera souvent le gestionnaire ou porteur de projets (1) à reconsidérer parfois certaines avenues de croissance jugées prioritaires au début du processus et (2) à redimensionner l’ampleur de ses ambitions.
Au cours de ma carrière, j’ai été, comme plusieurs d’entre vous, exposé à un nombre considérable de plans d’affaires. N’est-il pas navrant de constater le peu de sérieux qui y est accordé par les entrepreneurs eux-mêmes ? Une des lacunes les plus fréquentes constitue, selon moi,