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En quoi les textes 1, 2 et 3 sont-ils réalistes ? Dans quelle mesure le réel y prend-il néanmoins une dimension symbolique ?
Le corpus proposé à notre étude comporte trois extraits de roman, écrits au 19s, influencés par des courants comme le réalisme ou le naturalisme. On retrouve alors trois document ou la misère et la pauvreté dominent : Madame Bovary de Flaubert, Germinie Lacerteux des frères Goncourt et enfin Germinal de Zola. Dans le document 1, le roman de Flaubert relate la vie d’Emma Bovary, dont le quotidien est empreint d’un ennui auquel elle tente d’échapper. Notre extrait prend place dans la deuxième partie du roman, au chapitre 6 : il s’agit du portrait d’une vieille servante, Catherine-Nicaise-Élisabeth Leroux, décorée et primée, lors des comices agricoles pour " cinquante-quatre ans de Service dans la même ferme ". Dans ce passage Flaubert décrit les moindres détails du personnage et de ce qui l’entoure. Le réalisme prend ainsi une place très importante. On remarque que le passage est divisé en deux parties, il y a un portrait physionomique et psychologique de Catherine-Nicaise-Élisabeth Leroux. Flaubert fait parallèlement un portrait réaliste et détaillé de la servante en utilisant des termes peu flatteurs ainsi que de forte comparaison , c'est par cela que la description contredit toute idéalisation : « visage maigre » « la poussière des granges […] qu’elles semblait sales quoiqu’elles fussent rincées d’eau claire » « […] était plus plissé de rides qu’une pomme de reinette flétrie ». On remarque l'insistance ici, dans l'énumération d'un lexique expressif « encroutées, éraillées, durcies » . Ainsi par la description, Flaubert tient à souligner la pauvreté du personnage et nous représente l’individu tel qui lui ai donné à voir. Concernant le document 2, l’extrait du chapitre 31 nous présente une Jeune domestique qui dépense sa tendresse au fils d'une épicière, le