Plaidoirie
Concours de procès simulés
L’art de la plaidoirie, quelques conseils
[pic] Le meilleur conseil qu’on puisse donner pour réussir une plaidoirie c’est : CONNAITRE SON DOSSIER.
Cela veut dire non seulement connaître parfaitement les faits du dossier, mais connaître son argumentation principale et secondaire, ainsi que tous les concepts juridiques employés.
Au besoin, puisque la technique moderne le permet, vous pouvez insérer dans le texte de votre plaidoirie des éléments de définition pour les concepts employés, un résumé des faits et de la solution de la cour pour la jurisprudence citée, des citations pertinentes d’un éminent représentant de la doctrine. Vous pouvez mettre ces aides mémoires dans une police plus petite et une couleur différente.
Parfois, le simple fait d’avoir effectué cette démarche pourra s’avérer salutaire car, mine de rien, en notant les choses essentielles, elles restent aussi un peu dans notre mémoire.
Si vous n’êtes pas sûrs d’une notion, mieux vaut ne pas en parler. Mais cette stratégie ne garantit pas forcément le succès, si la notion est importante pour le cas pratique, elle apparaîtra dans les questions des juges.
Autant le dire tout de suite : sans beaucoup de travail, point de salut !
Le vieux adage « 90% transpiration, 10% inspiration » s’applique aussi dans cette matière. Avant de vous inquiéter sur la forme de votre plaidoirie, occupez – vous du fond et occupez-vous en bien.
[pic] Gérer le temps
Puisque la plaidoirie c’est aussi quelque part une course contre la montre, il faut apprendre à gérer son temps.
Ce qu’il faut savoir dès le départ, c’est que la plaidoirie ne se passe jamais comme on l’avait prévu. Il faut se faire à l’idée qu’on n’aura pas le temps de tout dire et repérer dès le début les points essentiels, ceux qu’il faut absolument dire.
On peut construire une plaidoirie dite « à tiroirs ». Pour chaque point de l’argumentation, à l’aide d’un code de couleurs, on identifie : les