Yassir Ngar
Gr:

Socrate va souper chez Agathon, car n’ayant pas assisté aux festivités la journée d’avant, il avait promis d’être présent ce soir-là. Pour cette soirée Socrate s’était mis beau. Il avait pris un bain et avait mis des sandales, ce qui n’était pas habituel dans son cas. Donc habituellement il ne prend pas de bain et ne met pas de sandales. Naturellement quand on brise nos habitudes c’est pour une raison spécifique et qui doit avoir un minimum d’importance. Socrate déclare après avoir était interpellé par Aristodème qu’il s’est mis beau pour aller chez un beau garçon. Or, ce qui est beau suscite nécessairement l’amour, car nous n’aimons rien que l’on trouve laid. À son tour, l’amour peut être vu comme étant une très grande attirance vers un autre être humain une attirance qui, elle-même est abreuvée par un but qui est la satisfaction sexuelle avec cette autre être humain. Dans le contexte qui nous intéresse, nous pouvons conclure que Socrate est attiré par Agathon sexuellement. Cela nous mène donc à la paiderastìa un terme grec désignant un rapport entre un adulte et un paìs. Un paìs étant un jeune mâle susceptible de devenir l’objet de désir sexuel pour un mâle adulte. Ce terme est très complexe à interpréter. Au premier degré, nous pourrions dire que la paiderastìa est tout simplement l’équivalent de l’homosexualité, mais ce n’est pas aussi simple. Premièrement, comme je l’ai exprimé ci-dessus, cette pratique peut être employée seulement entre un homme d’âge mûr et un jeune homme. À l’époque on se considérait comme un jeune homme entre le début de la puberté et l’apparition de la première barbe. Deuxièmement, c’est seulement les jeunes hommes qui pouvaient avoir un attrait sexuel sur les hommes faits, tandis qu’un homme fait ne pouvait pas avoir aucun attrait de la sorte sur aucun autre homme. Troisièmement, le jeune garçon ne doit pas rechercher l’orgasme lors de l’acte sexuel, car cette jouissance est réservée à son amant. De plus, cette