Phylogenie
Document 1
Les restes humains sont contenus dans des séries sédimentaires. Ils sont donc contemporains de ces dépôts sédimentaires.
Les séries sédimentaires contenant les restes humains et les fossiles sont situées au dessus d’une coulées de basalte datée de manière absolue à -1,81 MA.
En vertu du principe de superposition de datation relative (à énoncer), les restes humains ont donc moins de 1,81 MA.
Documents 1 et 3
Les restes humains sont associés à des fossiles de différentes espèces animales (document 1).
En utilisant le principe du fossile stratigraphique, on peut dater la couche sédimentaire.
On recherche (document 3) la période de coexistence de ces espèces associées en partant de l’espèce présente qui a la moins grande extension temporelle (Mimosys pliocaenicus) puis en enlevant les périodes pour lesquelles une des autres espèces n’est pas présente (Pachycrocuta brevirostris). On établit alors que ces espèces animales ont coexisté entre -1,82 et -1,6 MA.
Les restes humains ont donc un âge compris entre -1,81 et -1,6 MA.
Document 1 et 2
Les restes humains sont également associés à des outils.
Les outils associé aux restes humains sont notamment des galets aménagés. Cette industrie correspond à l’Oldowayen, daté de -2,7 à -1,3 MA.
Cela confirme la fourchette de temps proposé précédemment.
Remarque : la présence d’éclats retouchés évoque le moustérien. Il y a peut-être eu une seconde colonisation du site plus tard dans le temps par une autre espèce humaine.
La datation absolue par radiochronologie (la coulée de basalte) et les principes de datation relative (ici : contenu fossilifère et superposition des strates sédimentaires) sont complémentaires dans la datation des restes humains dégagés.
http://www.intellego.fr/doc/34980