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Intro :
La Turquie est le premier des 13 pays en attente d’intégration dans l’UE, à avoir déposé sa demande d’entrée dans l’organisation européenne encore appelée CEE (Communauté économique européenne) qui s'appelle aujourd'hui l'Union Européenne
. Ainsi la première demande de candidature a été présentée en 1963. Celle-ci a été formalisée après le retour de la démocratie dans le pays en 1987. Depuis la Turquie attend la mise en place effective de négociations pour son adhésion.
Du fait de son statut de plus ancienne nation en attente, de la reconnaissance de sa vocation européenne lors du Conseil d’Helsinki en 1999 et la reconnaissance par la Commission des efforts des différents gouvernements à satisfaire aux critères de Copenhague (critères d’adhésion), Ankara capitale turques considérait comme acquise son entrée dans l’UE lors du Conseil Européen de Copenhague.
Cependant son avenir dans l’UE s’est assombri dès lors que la victoire islamiste aux législatives semblait acquise. Ainsi au lendemain de la victoire écrasante du Parti de la justice et du développement, le président de la Convention, Valéry Giscard d’Estaing (VGE), affirmait que l’entrée de la Turquie dans l’Union signerait la fin de cette dernière. Dès lors, les partisans et les adversaires à l’entrée de la Turquie se sont opposés par articles interposés dont voici un résumé des arguments organisés en trois grand thèmes .D'une part les arguments pour et d'autre part les arguments contre :
I / Les arguments favorables à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne :
A). Arguments politiques et géostratégiques
- Les Etats européens ont promis depuis les années 60 que la Turquie rentrerait en Europe. .
- L’entrée de la Turquie donnera une puissance supplémentaire à l’U.E., qui formera un ensemble capable de rivaliser avec les USA ou la Chine.
- La Turquie montrera la voie d’un grand pays musulman laïc et son entrée en