Philosophie
L’épreuve de STSS se décompose en une épreuve écrite et une épreuve pratique qui se réfèrent au même thème, qui se déroulent le même jour avec la même durée (3H), le même coefficient (7).
Une seule épreuve orale de contrôle (coefficient 7) est prévue dans le second groupe d’épreuves comme par le passé.
La définition de l’épreuve Sciences et Techniques sanitaires et sociales parue au BOEN se veut fidèle aux fondamentaux qui caractérisent la rénovation des programmes : préparer l’élève à la poursuite d’études en établissant «des repères culturels et institutionnels propres aux secteurs de la santé et du social » en construisant en particulier « une aptitude à développer une analyse et une réflexion critique ».
L’épreuve écrite n’est pas un simple récitatif de réponses puisées exclusivement dans des annexes ou encore un simple effort de mémoire pour citer un dispositif juridique.
Cette épreuve doit partir d’un questionnement pour développer une analyse qui s’appuie sur les pôles thématiques du programme.
Les documents doivent contribuer à la construction d’une argumentation, ils doivent être complémentaires, contradictoires mais jamais exclusifs ou proposant une réponse univoque, formatée.
Le questionnement doit susciter le débat, inciter à la critique, déranger le conformisme, aboutir à une pluralité de réponses, toujours argumentées, s’appuyant sur des connaissances indissociables de la culture médico-sociale.
L’épreuve pratique n’est pas une mise en situation professionnelle où l’élève est l’acteur principal, l’exécutant avec des réalisations inscrites dans le « savoir faire ».
La référence à des méthodes, des outils ne trouve sa justification que dans l’analyse d’une étude, d’un projet, d’une organisation, d’un système d’information.
La conception d’un outil peut passer par une réalisation quand elle éclaire la démarche, quand elle permet