Philo la conscience
René Descartes est le fondateur du raisonnement sur le conscient et l’inconscient ,son œuvre guidera les générations futures à philosopher, son empreinte la plus grande sera celle du « cogito ergo sum » pour Descartes la pensée est synonyme d’existence,sans elle toute compréhension de ce qui nous entoure est impossible. L’homme se prétend supérieur de par sa faculté, à être conscient des émotions présentes en lui même, à les définir, cette conscience même qui nous prépare à répondre efficacement aux exigences du réel. La connaissance de soi est nécessaire à la fois pour avancer dans ce monde qui nous entoure,pour savoir à quoi est lié notre venue au monde, l’origine du monde humain. Pour Rousseau, la conscience est un instinct divin permettant de distinguer le bien du mal. En effet chaque être avant d’agir a la possibilité de réfléchir aux conséquences de ces actes et nous sommes tenus d’en répondre. Sans doute la conscience est-elle une médiation entre le monde brut, originel et naturel et celui que nous nous façonnons au fil du temps. Le changement n’est pas impossible pour l’Homme, il n’est pas enfermé dans une image intemporelle tels les objets. Pour Freud, il existe un « ça », caractère impersonnel de l’inconscient qui pense malgré nous,nous forçant ainsi à réfléchir indépendamment de notre volonté. Le terme « Etre soi-même » est difficilement définissable car il existe différents « soi » à « soi-même » correspondant aux différentes situations que l’on rencontre. L’être humain est changeant et chaque situation est différente, les réactions peuvent être variées, on ne peut en aucun cas les prévoir à l’avance. On peut penser être soi-même par le fait de garder une ligne de conduite, avoir une conduite similaire quelque soit les événements mais dans ce cas là on n’appartient plus aux êtres humains qui font des erreurs, qui sont imprévisibles, émotionnellement changeant. Nous