Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire. Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu'il vient de nous, parce qu'il résulte d'une décision et implique un choix; puis, à mesure que ces mouvements s'enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d'autre part les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l'aurons fait? Les variations d'intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu'il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix. Bergson
Un comportement automatique, comme le terme l’indique est une action accomplie de manière mécanique. On parlera ainsi, par exemple, du mouvement automatique du cœur pour désigner ce mouvement s’accomplissant sans exercice de la volonté. Le terme vient du mot automate désignant une machine et, en particulier, machine imitant les êtres an
Ø entrée en matière : la conscience n’a aucune utilité à l’intérieur de la constitution de l’individu : c’est un épiphénomène qui adopte tout ce qu’enregistre le corps et suit ses habitudes machinales ( position de HUME par exemple )
[ opposition ] la conscience a une fonction bien précise : une fonction biologique d’adaptation au milieu ( naturel, social...) pour BERGSON
Ø problème général : en quoi la conscience est utile ?
Ø thèse : la conscience est