Philo dissert
Dubaï un avenir à reconstruire :
59 milliards de dollars de dette, et une ville qui va devoir surmonter la crise :
Introduction : La nouvelle est tombée, alors que Wall Street était fermée en raison de Thanksgiving. Le jeudi 26 novembre 2009 les bouses du monde ont subi un choc. Dubaï, la ville-état a du mal à rembourser ses créanciers. Le plus dur reste à venir : sans pétrole, trouver les ressources pour rebondir. Immobilier, finances, tourisme : c'est peut être la fin du rêve.
Economique : Dubaï a tenté de sauter de difficiles décisions économiques, religieuses et politiques. La forte baisse des prix du pétrole a exposé la faiblesse incontournable du pays. 1500 : c’est le nombre d’annulations de permis de résidence chaque jour à Dubaï. Un chiffre qui résume la situation de l’émirat où 90% de la population est étrangère. Dubaï qui n’aura plus de pétrole dans quatre ans, Dubaï dont le modèle économique repose sur : * la finance internationale, * le tourisme, * l’immobilier * l’import-export
Quatre secteurs dépendant de la situation mondiale, Dubaï n’échappe pas à la crise. Du jamais vu dans cet émirat habitué à une croissance à deux chiffres. Les licenciements se multiplient. Dans la finance, Nakheel l’un des leaders locaux de l’immobilier a supprimé 10% de ses effectifs. Les projets sont en panne, ceux qui sont en cours devraient être terminés. Les autres sont reportés ou annulés.
Des milliers d’ouvriers d’origine asiatique rentrent chez eux.
Le tourisme, qui fait en grande partie l’économie à Dubaï est en chute libre, et ne va pas mieux. Les hôtels se sont vidés. Le taux des réservations a baissé considérablement également. Là encore, des licenciements sont attendus.
Ecologie : Dubaï, a annoncé sa volonté d’ajouter une dimension « écologique » à ses réalisations. Le gouvernement, qui souhaite hisser l’état des Émirats arabes unis au rang de première région mondiale du tourisme de luxe, veut ainsi s’affirmer dans