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· Une accélération de la réforme des retraites
Selon le journal Les Echos de lundi, le gouvernement envisage d'accélérer le calendrier de transition vers l'âge de départ à la retraite à 62 ans dans le cadre de ses mesures pour le redressement des finances publiques.
La réforme des retraites, entrée en vigueur le 1er juillet 2011, prévoit que l'âge légal de départ à la retraite soit porté progressivement de 60 ans aujourd'hui à 62 ans en 2018, à raison de quatre mois par an. Les personnes nées entre le 1er juillet et le 31 décembre 1951 ont ainsi quatre mois de travail en plus à réaliser, la génération 1952 8 mois, et ainsi de suite jusqu'à arriver à 62 ans.
Cette échéance de 2018 serait avancée à 2017. Ce qui entraînerait plusieurs milliards d'euros d'économies sur la prochaine législature, avancent Les Echos. Une telle option risque de provoquer de vives réactions parmi les organisations syndicales qui avaient fortement mobilisé les salariés à l'automne 2010.
· La désindexation partielle des prestations sociales
Les prestations sociales (retraites, allocations, familiales, minima sociaux, aides au logement, etc.) sont aujourd'hui indexées sur l'inflation prévisionnelle (1,7 % en 2012), ce qui signifie que ces prestations doivent être revalorisées chaque année en fonction de l'inflation. Mais le gouvernement envisagerait de désindexer une partie de ces prestations sociales et donc de ne plus tenir compte de l'inflation. Cela lui permettrait de moins augmenter – voire de geler – les hausses prévues en fonction de l'inflation.
· Une nouvelle réduction des dépenses de Sécurité sociale
La sécurité sociale devrait elle aussi participer à l'effort d'austérité. Selon Les Echos, une réduction de son budget de 500 millions d'euros est envisagée. Le budget de la Sécu présenté en septembre prévoyait déjà un effort de 2,2 milliards d'euros.
· Un coup de rabot sur les dépenses des ministères
Les crédits ministériels, déjà réduits de