Pestel
Économique
Les arbitrages de la consommation en 2014 : les français cherchent à limiter les dépenses jugées superflues, et restreindre notamment le budget alloué à l’achat de bijoux et montres, ainsi que leur réparation (217€/ménage pour l’année 2014 : baisse du pouvoir d’achat des ménages de 0,4%) ; certains d’entre eux se tournent vers le marché de l’occasion.
Hausse de la TVA : le relèvement du taux de TVA (de 19,6% à 20% depuis le 1er janvier 2014) a constitué un nouveau frein à la consommation de bijoux.
Les bijoux fantaisie sont moins exposés aux arbitrages de consommation des ménages : en raison de forts moteurs structurels (cf ci-dessous), et grâce à des prix relativement bas, la bijouterie fantaisie a été moins exposée que les bijoux précieux aux ajustements budgétaires des ménages. La consommation des bijoux fantaisie n’a reculé que de 1,5 % en volume par rapport à 2013.
Les bijouteries fantaisies bénéficient d’une croissance en valeur de 6%. En 2013, les bijoux fantaisie représentaient 49,3 % des ventes de bijoux en unités, soit 33 millions de pièces vendues, et 13,2 % des ventes en valeur, soit un peu plus de 500 millions d’euros.
L’inflation des prix à la consommation des bijoux ralentit en 2014 : après des années de hausse, les prix à la consommation des bijoux précieux ont baissé en 2014. Le retournement du cours de l’or (-15% en moyenne annuelle) a freiné l’inflation des tarifs des bijoux en or. L’indicateur a augmenté 4,5 fois moins vite que les années précédentes (2% en 2014).
Le cours de l’or diminue de 18% en 2013 et le cours de l’argent de 24%.
Sociétal
Baisse importante de la demande de bijoux précieux et de montres : la demande de bijoux en or de 18 carats (750%) s’est nettement repliée, en raison de la forte inflation des prix de ces pièces au cours des dernières années.
Une situation qui a profité aux segments des bijoux en or 9 carats (375%) et en argent. La tendance a été globalement similaire dans