paul dukas
Arrête, arrête ! car nous avons assez de tes services. — Ah ! je m’en aperçois ! — Malheur ! Malheur !Jj’ai oublié le mot !......
….. Malheur ! Malheur ! Deux morceaux s’agitent maintenant, et s’empressent comme des valets debout pour le service ! A mon aide, puissances supérieures !
Comme ils courent! De plus en plus l’eau gagne la salle et les degrés, quelle effroyable inondation ! Seigneur et Maître ! entends ma voix ! — Ah ! voici venir le maître ! Maître, le péril est grand ; les Esprits que j’ai évoqués, je ne peux plus m’en débarrasser. » GOETHE -1797
En 1897, un siècle exactement après son édition, Paul DUKAS, s’inspire de ce poème de Goethe et compose un poème symphonique : « L’apprenti sorcier ». Cette œuvre doit une part de sa popularité au fait qu'elle fournit le thème d'une des séquences du dessin animé Fantasia de Walt Disney dans lequel le rôle de l'apprenti sorcier est dévolu à Mickey Mouse, dont voici l’histoire :
Le poème est doté d'une morale universelle et compréhensible par tous : ne jamais prendre la haute place qui ne nous appartient pas sans formation !
Caractéristiques de l’extrait :
L’introduction courte, lente, dépeint l’atmosphère étrange, mystérieuse, pleine de sortilèges, qui règne dans la maison du sorcier.
Le thème du balai magique est joué par le basson. On y rencontre aussi le thème léger et insouciant de l’apprenti joué par les instruments à corde, puis le maître s’étant absenté, l’apprenti prononce la formule magique que l’on entend aux cors et aux trompettes (avec sourdine).
Première partie : thème du balai, thème de l’apprenti, eau qui déborde, formule magique (cors et trompettes, plusieurs fois, de plus en plus fort et de plus en plus aigu), coups de hache.
Au début de la première partie, le balai s’anime un peu : L’eau coule et remplit les cuves, comme nous le montre l’orchestre