Patinoire angers
Monsieur Antonini,
Né à Angers il y a 28 ans, l‘année de l‘inauguration de la patinoire du haras. J’ai toujours été très fier d’être Angevin, de ma ville où il fait bon vivre. Toujours jusqu’au vendredi 9 avril peu avant 20h30. Pourquoi cette honte soudaine me demanderez-vous? Tout simplement en observant en direct le spectacle pitoyable que ma ville allait présenter sur l’une des plus grandes chaîne sportive française à une heure de grande écoute. La scène aurait pu être drôle si elle n’avait pas eu cette valeur de vitrine du dynamisme de ma ville sur une grande chaîne. Quelle image en effet! Celle d’une patinoire trop petite pour accueillir l’ensemble des supporters de l’équipe des ducs, vétuste et totalement inadaptée au spectacle de haut niveau proposé. Le plus beau symbole de ce profond décalage entre le lieu et l’importance de l’évènement était sans doute la « tribune de presse » réservée aux commentateurs de Sport+. Messieurs Baillou et Pourtanel n’ont pas dû avoir souvent à s’encastrer dans un échafaudage pour commenter un match, cela au raz de la glace, sans aucune protection. Je n’ose imaginer les conséquences qu’aurait eu un palet sortant de l’aire de jeu en direction des deux commentateurs.
Cette honte est monté d’un cran lorsque le jeu fut interrompu au beau milieu du troisième tiers, lorsqu’ un pan de plexiglas rendit l’âme sur une démonstration de joie d’un joueur angevin ramenant son équipe poussée par son public en liesses. Une pause qui eu au moins le mérite de permettre de faire du ménage dans tout ce qui tombe en lambeaux autour de la glace du Haras, un panneau publicitaire ayant décidé de quitter le théâtre d’un aussi triste spectacle que celui des deux arbitres principaux du match tentant de redresser les montants du plexiglas fatigué. Madame la maire de Rouen, présente au haras, a dû être bien surprise, ça n’est pas dans la patinoire de sa ville que cela arriverait.
Je passerai rapidement sur l’excellent