Partie 2 le sport un moyen d'intégration
C/ Pour les femmes
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer des activités sportives : de 9% en 1968 avec une progression de 48 % jusqu’en 2007, mais même si elle augmente, la pratique féminine licenciée reste en retrait par rapport à celle des hommes car 2/3 des licenciés sont des hommes. De plus, le développement de nouveaux freins culturels d’ordre communautaire dans les quartiers sensibles entraîne une lente exclusion des jeunes filles dans les quartiers sensibles. 51% des filles pratiquent le sport hors zones d’éducation prioritaire (ZEP) et 32% en ZEP. Ce désengagement sportif progressif ne permet plus au sport de jouer pleinement son rôle social intégrateur. En 1968, 9% de femmes pratiquaient une activité sportive au moins une fois par semaine. En 1997, le chiffre était grimpé à 32,5%. Toujours encore faible la pratique du sport par les femmes n'est pas encore rentrée dans les mœurs. La loi du 9 mai 2001 relative à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, mais malgré cette loi, cette parité n’est pas évidente, certes en progression mais pas satisfaisant.
D/ Pour les déficients intellectuels
Le sport pour les déficients intellectuels a commencé à être organisé dans les années 1960 par le mouvement Spécial Olympics. Ces compétitions ont débuté pendant des camps d’été organisés par Eunice Kennedy Shriver à partir de 1962. Les premières Spécial Olympics internationaux ont eu lieu en 1968 à Chicago. Le International Sports Fédération for Persons with Intellectual Disability (INAS-FID), une fédération international créée en 1986 pour encourager et développer les sports de haut niveau avec des athlètes ayant un handicap mental. Pendant un certain temps, les athlètes ayant un handicap mental participaient aux Jeux paralympiques. En France, c'est la FFSA (Fédération française de sport adapté) qui régit la pratique d'activités physiques et sportives, et cela dans