Parnasse
Le Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ce mouvement est l’héritier du romantisme mais s’oppose cependant à lui.
Les Parnassiens
Ce mouvement réhabilite le travail acharné et minutieux de l’artiste (par opposition à l‘inspiration immédiate du romantisme, son prédécesseur.), il a pour mots d’ordre : rigueur technique, vocabulaire élaboré, perfection formelle. Les poètes Parnassiens cherchent l’équilibre des formes. Ils visent à atteindre les sommets de l’art. La poésie est pour eux destinée à une élite cultivée, seule susceptible de la recevoir et de la comprendre
Leconte de Lisle a ainsi dit « L’art, dont la Poésie est l’expression éclatante, intense et complète, est un luxe intellectuel, accessible à de très rares esprits. ». Il est né en 1818 et mort en 1894. Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien grâce à ses trois recueils de poésie : Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et les Poèmes tragiques (1884). C’est à lui que les poètes du Parnasse doivent les principes de ce mouvement : la poésie doit rester impersonnelle, le poète doit privilégier le travail de la forme, il doit viser la beauté et le poète ne doit pas s’impliquer dans la vie moderne.
La poésie parnassienne n’est pas le lieu de l’épanchement des sentiments et des états d’âme du poète (contrairement au romantisme), c’est un refus total du lyrisme où elle rejette les excès de la sensibilité. Indifférent à l’argent, à la politique et aux progrès scientifiques, le poète parnassien voue un culte à l’art pur, fondé sur l’érudition et la maîtrise technique. De là, on la qualifie de neutre, distanciée, nourrie d’exotisme ou du froid héritage de la mythologie.
Théophile Gautier : poète, romancier, peintre né en 1811 et mort en 1872. Principal inspirateur du Parnasse, c’est à lui qu’on doit la théorie de « l’art pour l’art ». Il souhaite fonder une poésie qui n’ait pour