Paragraphe logique la route
Dans le roman la route, malgré le désespoir perpétuel et indiscutable de ce monde de désolation, tant l’homme que le petit garçon doit compter sur l’autre. Tout d’abord, simplement sur le plan de la survie chacun apporte une aide vital à son essentiel. Effectivement, que ce soit l’enfant qui monte la garde pour le père ou que ce soit ce dernier qui trouve de la nourriture pour leurs subsistances, ils leur est indispensable de se protéger dans leurs longue traversée poussiéreuse. Près de la mort, le père se démène tant qu’il peut pour la survie de leur famille en cherchant minutieusement à manger. «Le temps d’arriver au fond du verger il avait quatre pommes de plus et il les mit dans sa poche et revint sur ses pas. Il avançait rangée par rangée, ses pas traçant un puzzle dans l’herbe.» Les pas de l’homme ne peuvent pas réellement tracer un puzzle dans l’herbe, cela est donc une personnification. Comme souvent dans le récit grâce à la ponctuation, son corps est personnifié le rendant plus vivant que son esprit. Par la suite, il y a bien sûr le coté émotionnel; les deux excursionnistes ne pourraient pas survivre à cette catastrophe sans le soutien de l’autre. En effet, dans ce sombre décor post-apocalyptique où le destin est si monotone et démoralisant il serait simple de renoncer à la vie sans leur primordial. Le père se dit qu’ : « Il ne savait qu’une chose, que l’enfant était son garant. Il dit s’il n’est pas la parole de Dieu, Dieu n’a jamais parlé.» Dans cette citation il y a une personnification évidente lorsqu’il dit que son fils est une parole de plus que le père dise que son propre fils est son garant est une antithèse. Cela érige l’enfant non pas seulement au-dessus de son père mais au-dessus du monde entier car il le compare à Dieu. Pour conclure, il est irrévocable de dire que l’homme et son fils ont mutuellement besoin de l’autre autant sur le plan physique que morale.