paragraphe argumentatif sur Rousseau
A travers les confessions de Rousseau, nous pouvons constater que son style est « bigarré ».
Quand Rousseau écrit, il nous raconte des faits qui se sont produit dans le passé. En lisant attentivement nous pouvons relever une double temporalité. C'est-à-dire, nous arrivons à différencier Rousseau à Jean-Jacques (Jean-Jacques étant Rousseau pendant sa jeunesse). Prenons exemple la page 61 des confessions : «tout à coup la porte de la dépense s'ouvre : mon maître en sort, croise les bras, me regarde et me dit : '' Courage !...'' La plume me tombe des mains.», nous pouvons remarquer l'intrusion de Rousseau dans l'histoire qu'il racontait sous la personne de Jean-Jacques. Ce style d'analepse était très utilisée par Scarron, l'écrivain du Le Roman comique que Rousseau appréciait beaucoup. Ce qui pourrait justifier le fait que Rousseau utilise aussi ce procédé.
De plus, nous pouvons affirmer que quand Rousseau intervient dans l'histoire c'est pour nous faire part d'information plus consciencieuse. Contrairement à Jean-Jacques qui nous fait part de l'histoire d'une manière plus gai. Relevons un de ses passages : «Je craignais d'être surpris ; je renvoie au lendemains une tentative plus heureuse, et je me remets à l'ouvrage tout aussi tranquillement que si je n'avais rien fait, ...», il est assez simple de relever des mots comme «heureuse» et «tranquillement » qui sont des mots qui ne viennent pas d'un champs lexical qui serait lié au mot grave mais plus au mot gai. Contrairement aux analepse de Rousseau qui sont plus sérieuse comme dans ce passage : «Lecteur pitoyable, partagez mon affliction.».