Analyse de la première promenade jean-jacques rousseau
· Tout le premier paragraphe est construit avec l'opposition moi/ils. Il ne nomme personne, mais il désigne un ennemi par "ils". Le mot qui revient le plus souvent est "moi". La première phrase commence par me et se termine par moi même, comme le paragraphe.
· Il y a une dramatisation qui se crée dès le début ("seul sur la terre").
· Connotation religieuse dans les mots "frère" (lien du sang) et "prochains" (lien de l'amour).
· N'avoir pour société que soi-même, c'est à dire n'avoir à s'entretenir qu'avec soi-même et ne fréquenter que soi-même.
· Effet de decrescendo.
· Le mot "sociable" reprend la société.
· "En" remplace le mot humain, il a été proscrit des humains. Il aurait aimé les hommes même si ce n'était pas réciproque.
· "l'" : Ils ont cessé d'être des hommes.
· Trois adjectifs : rythme ternaire.
· ils : idée de complot contre lui qui l'aurait retiré de l'humanité.
· Descartes analyse la position du sujet ("moi je pense"), ce que Rousseau ne connaît pas. Le moi de Rousseau est un moi sensible, pas un moi pensant.
· Il date "son étrange position".
· "chaos incompréhensible" : Il n'arrive pas à savoir qui et où sont ses ennemis.
· "cette étrange révolution" : il n'avait pas prédit ce destin.
· "le jouet de la canaille" : le jouet des gens du peuple.
· Il pense que tous se sont mis d'accord pour l'enterrer vivant. Il ajoute qu'il est lui-même responsable de ses tourments.
· "soumettre à ma destinée" : il se résigne à sa situation, ses persécuteurs ne l'ont pas tourmenté suffisamment. Ils ont déchaîné leur animosité d'un seul coup sans rien lui laisser espérer. Il ne redoute plus que ses malheurs empirent. Il s'est habitué. Ses persécuteurs n'ont plus de moyens, d'armes pour raviver sa douleur. Il peut même se moquer d'eux. Plus que de la résignation, c'est du calme qu'il jouit. Il se contente de subir avec une paix intérieure.
· Il ne souhaite pas de réconciliation avec les hommes et n'éprouvent que du mépris